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Facebook revendiqué de mettre en gage des données à des entreprises tierces

Il ne peut pas y avoir plus de feu sur Facebook en ce moment. L’entreprise s’est retrouvée aux prises avec des difficultés pour survivre après qu’une autre allégation se soit élevée contre elle. Et bien sûr, il s’agit des données et de la façon dont elles sont utilisées à mauvais escient. Il a maintenant été constaté que Facebook avait donné aux fabricants de téléphones l’accès aux données détaillées des utilisateurs, ce qui a permis aux utilisateurs d’utiliser les fonctionnalités de Facebook même sans utiliser l’application. Mais maintenant, cela doit causer des ennuis à l’entreprise.

Le New York Times a révélé cette information, montrant ainsi clairement que Facebook avait une supervision très lâche de ses partenariats, et qu’il ne se souciait même pas de surveiller de près la façon dont ces entreprises utilisaient leurs données. Comment cette information a-t-elle été trouvée ? PricewaterhouseCoopers, un organisme de surveillance de la protection de la vie privée approuvé par le gouvernement, a découvert cette brèche en 2013.

Données mises en gage

Mais ce rapport n’a jamais été rendu public dans son intégralité. Au lieu de cela, il a fallu cinq ans pour que cette affaire parvienne au public, et dans ce cas-ci, le sénateur Ron Wyden. Cette brèche n’a été signalée qu’en octobre de cette année. Dans la lettre qui a été partagée, il a été précisé que Kevin Martin, vice-président de la politique publique américaine de Facebook, a révélé que cette entreprise avait testé le partenariat de Facebook avec Microsoft et Blackberry pour vérifier les allégations.

Et ils se sont avérés vrais. Le groupe de consultation a convenu qu’il existe des preuves, quoique limitées, que Facebook a surveillé la conformité de cet appareil avec les politiques d’utilisation des données de Facebook ou y a accédé. Alors, qu’est-ce que Facebook a dit à ce sujet ? Eh bien, les auteurs de Facebook ont accepté le fait que l’entreprise ne surveillait pas la façon dont l’information était partagée, mettant ainsi en gage les données à quiconque en faisait la demande.

Un autre scandale

D’autre part, le président de Facebook a déclaré que le réseau social prend le consentement de la FTC très au sérieux et que l’entreprise demeure fermement engagée envers l’ordonnance par consentement et la protection des renseignements personnels. Mais que cela ne vous fasse pas croire que l’entreprise n’a pris aucune mesure pour corriger ses erreurs. Une fois que l’entreprise s’est brûlée les doigts avec le scandale de Cambridge Analytica, elle a commencé à liquider ses partenaires avec lesquels elle partageait cette information.

Mais cette nouvelle reste choquante, et le gouvernement américain a beaucoup de mal à la digérer. Facebook avait partagé des renseignements sur les utilisateurs avec plus de 50 entreprises de technologie, dont peu comme Huawei. En quoi est-ce particulièrement troublant ? Si le gouvernement chinois s’intéresse à ces données, et s’il les demande, Huawei n’aura pas grand-chose pour rejeter cette demande, transférant ainsi certaines données sur les gros utilisateurs au gouvernement chinois.

Facebook s’est encore une fois mis sous le scanner, et cette fois, les choses vont être difficiles pour Mark Zuckerberg.